Action Saint Valentrain
Avec nous – la locale Ecolo de Flémalle – pour l’action “Saint-Valentrain”
Quand ?: Le lundi 19 février entre 6h1/4 et 8 h du matin – rendez vous gare de Flémalle-Haute – distribution carte postale et petit chocolat pour l’accompagnement des voyageurs.
Action Saint Valentrain se déroule chaque année en Février, à la St-Valentin, afin d’améliorer les conditions de transport des voyageurs qui utilisent le chemin de fer, nous distribuons des documents aux voyageurs pour les informer de la situation et de nos revendications. Cela se passe à la gare de Flémalle-Haute.
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La mobilité en Belgique ne peut se passer d’un rail performant
Rappelons que les émissions de CO2 du train sont bien inférieures à celles de la voiture. Les émissions du secteur du transport n’ont pas arrêté d’augmenter ces 20 dernières années alors que celles des autres secteurs diminuaient (transport : +20 %, le train ne représentant que 0,5i % des émissions totales de gaz à effet de serre). Une voiture transportant 1,4 personnes émet environ 5 fois plus de CO2 par voyageur qu’un train moyen.A l’heure de pointe, avec une occupation maximale des trains, la voiture émet même jusqu’à 20 fois plus! Enfin, rappelons le coût des embouteillages : 8 milliards d’euros par an (source : FEB et OCDE).
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Une augmentation du nombre de voyageurs dans les 15 dernières années
Depuis 1997, nous assistons à une augmentation quasi ininterrompue du nombre de voyageurs transportés mais ces derniers sont transportés quasi par le même nombre de trains. Autrement dit, malgré la mise en service de trains de plus grande capacité (voitures à étages), les voyageurs sont plus serrés aujourd’hui.
Avec la dégradation de la ponctualité, c’est une des raisons de la chute continue de l’indice de satisfaction des voyageurs
De nombreux voyageurs ont des revendications très explicites : donnez-nous de préférence des trains à l’heure, des places assises en suffisance, une bonne information… voilà de quoi il retourne, voilà ce que nous allons continuer à réclamer. (…)
Des contacts avec les voyageurs, il ressort régulièrement qu’ils se sentent avoir été roulés : d’abord, des mesures politiques bien intentionnées et réfléchies les encouragent à prendre le train.
Ensuite, on se rend compte que les trains n’offrent pas assez de places, que le matériel ne suit pas, mieux encore, qu’il existe même des plans pour détricoter éventuellement une partie de l’offre, sans offrir des alternatives concrètes. On ne peut reprocher à ces citoyens de considérer cela comme une rupture de confiance
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Conclusion
Ecolo demande, avant toute politique d’économies budgétaires aveugle et face à un réseau ferroviaire wallon dont la qualité se dégrade, de procéder à un audit à la fois de l’état du réseau, et de la gestion de la SNCB. Avec une bonne méthode, une véritable réflexion de service public, la SNCB peut offrir beaucoup plus à ses nombreux navetteurs. Le plan de transport de la SNCB passe à côté des enjeux de mobilité de notre temps. Il doit être revu.
