Coopération avec Ndjili : entretien avec Victor Kadima
La commune de Flémalle mène des actions concrètes de coopération avec Ndjili. Victor Kadima, impliqué dans ce projet, nous informe sur les tenants et aboutissants de cette coopération.
Au sujet de la Coopération internationale communale
Bonjour Victor ! Peux-tu nous parler de la genèse du projet communal de coopération international ?
Bonjour ! Le projet fait suite à une initiative du Ministère fédéral Belge de la Coopération au Développement. C’est l’Union des Villes et Communes Wallonnes et Bruxelloises (UVCW/B) qui gère les fonds affectés à ce programme. L’objet de ce programme est de permettre aux Communes Belges qui le souhaitent, de travailler en partenariat avec une Commune appartenant aux pays africains mieux identifiés par le Ministre de la Coopération au Développement. Parmi ces pays on citera le Bénin, le Burkina Fasso, le Maroc, la RDC et le Sénégal. Ce programme existe depuis 2007 et se termine en 2012. La coopération internationale communale vise à l’échange d’expertise, le transfert des technologies, le renforcement des capacités et l’application des principes de la bonne gouvernance.
Et Flémalle dans tout ça ?
En tant que Conseiller communal Ecolo, j’ai pris l’initiative d’un partenariat entre la Commune de Flémalle et la Commune de Ndjili (RDC). La proposition a été favorablement accueillie par la majorité, après avoir participé aux réunions préparatoires à Bruxelles.
Qu’est ce que le projet apporte à la Locale Ecolo de Flémalle ?
La Locale marque des points positivement en étant à la base d’une initiative appréciée et adoptée à l’unanimité par le Conseil communal. C’est la preuve que nous sommes une opposition constructive.
Et ton rôle dans le projet ?
Dans ma tête, je pensais que je devais être associé à la mise en œuvre concrète du projet, c’est-à-dire, faire partie de l’équipe chargée d’exécuter les différentes étapes du projet. Car selon les principes de l’UVCW, la Commune devait choisir un administratif et un mandataire pour effectuer la première mission de reconnaissance sur place à Kinshasa. A ma grande surprise, j’apprenais que la Commune a choisi deux administratifs. Toutes les démarches entreprises pour faire changer ce choix n’ont pas aboutit. Les personnes qui partaient ne connaissaient rien de la RDC, encore moins de Ndjili. J’étais inquiet et déçu, car je connais Ndjili et les Ndjilois.
Quel a été le soutien de la Locale Ecolo ?
C’est ainsi que la Locale a accepté de me payer le voyage pour que je puisse partir avec les deux administratifs. J’ai pris tout le séjour à ma charge. Ma présence en tant que facilitateur a été précieuse. En plus j’ai appris les techniques liées à ce dossier en même temps que les agents communaux.
Quelles sont les perspectives offertes par la coopération internationale ?
Faire participer Ecolo dans le cadre de la contagion écologique à travers le monde. Je proposerai de travailler avec la Locale ou avec d’autres instances Ecolo pour que les principes écologiques soient appliqués par les autres structures. Par exemple, les techniques respectueuses de l’environnement, l’agriculture bio, réduction de gaz à effets de serre, etc…
Le 10 mars, une repas congolais a été organisé dans le cadre du projet, quel en était le but ?
L’objectif était de consolider la collaboration entre les Ndjilois de Belgique et la Commune de Flémalle. Le bénéfice de la soirée, le cas échéant devait permettre de soutenir une structure destinée à la petite enfance (orphelinat) à Ndjili. C’est pour notre ancrage local.
Merci Victor, et bonne continuation !
Merci ! Et je me tiens à ta disposition pour d’autres questions…